Travailler dans l’hôtellerie, la restauration en Australie, peut être un excellent moyen d’améliorer votre Anglais tout en gagnant pas mal d’argent. Beaucoup de jeunes choisissent donc de se tourner vers des jobs dans la restauration lors de leur PVT en Australie. Mais il est important de connaître certaines informations avant de se lancer ! On vous donne ici toutes les clés pour trouver un travail et connaître vos droits en tant que salarié en Australie. Nicolas nous partage également son expérience à Noosa dans le Queensland.
Au sommaire
Comment trouver un job dans la restauration
Il n’a y pas de méthode miracle pour trouver un job, que cela soit en Australie ou partout ailleurs.
Mais une fois sur le terrain, vous aurez plusieurs méthodes à explorer pour trouver un job dans la restauration. Dans tous les cas, avant de démarcher, soyez sûrs de faire un CV Australien, car la présentation est assez différente par rapport au CV français.
Le porte à porte
Cela consiste à vous présenter directement dans le ou les restaurants, qui vous intéressent. Imprimez vos CV en quantité suffisante pour faire le tour de la ville. Ensuite faites le tour des restaurants, bars, cafés selon votre objectif.
Rendez vous sur place avec votre plus beau sourire et demandez à parler au manager, il faut que l’on se souvienne de vous ! La serveuse va simplement se contenter d’ajouter votre CV à la pile qu’ils ont déjà (on ne lui en veut pas c’est juste pas son rôle).
Les recherches sur Internet
En plus du porte à porte, vous pouvez consulter les sites internet comme Gumtree ou encore seek.Com.au qui recensent de nombreuses offres d’emploi.
Vous pourrez parfois compter également sur la solidarité de nos amis voyageurs à travers les différents groupes Facebook « backpackers à Sydney » ou « Backpackers in Australia » pour les groupes internationaux ou encore « les français à Perth » ou « les français à Sydney », etc.
Le bouche à oreille
En parler autour de soi peut également être un excellent moyen de trouver un emploi et cela dans tous les domaines.
Parlez en dans votre auberge de jeunesse, aux gens que vous rencontrez, aux locaux à qui vous parlez. Les australiens sont très amicaux et n’hésiteront pas à vous donner un coup de pouce s’ils le peuvent.
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Les conditions pour travailler dans la restauration
Vous n’avez pas besoin d’être bilingue pour trouver un job dans la restauration en Australie. Cependant, vous devrez être capable de comprendre et interagir avec les clients ainsi que vos collègues.
Au delà de ca, si vous souhaitez travailler en restauration en Australie, ou plus largement dans tout établissement qui sert de l’alcool, sachez que vous devrez passer le certificat du RSA.
RSA – Certificat obligatoire pour travailler dans la restauration
Le RSA, Responsible Service of Alcohol, prouve que vous connaissez les réglementations relatives à la consommation d’alcool en Australie, que vous savez identifier les états d’ébriété des clients, les personnes trop jeunes pour consommer de l’alcool, etc
Ce certificat s’obtient à la suite d’une formation. Il n’est pas valable nationalement, il n’est valable que dans l’état où vous le passez. Comptez entre 50$ et 140$, ainsi qu’environ 4 heures pour le passer en personne ou en ligne.
Pour plus d’informations : Passer son RSA en Australie
Réductions pour passer son RSA en Australie
Payez moins cher votre formation RSA (Responsible Service of Alcohol) pour pouvoir travailler dans les lieux où de l’alcool est servi ou vendu.
Formation de Barista
Si vous souhaitez travailler dans un café, il vous sera certainement demandé d’avoir votre formation Barista. Lors de celle-ci on vous apprend les différents types de cafés et comment les préparer.
A lire aussi : Devenir Barista en Australie
Quels sont les différents jobs que l’on peut faire dans la restauration en Australie ?
Il existe une variété de postes dans le secteur de la restauration :
- Serveur/serveuse : Responsable de prendre les commandes, servir les clients, et veiller à leur satisfaction.
- Barman/barmaid : Préparation de boissons, service au bar, et interaction avec les clients.
- Chef de cuisine : Chargé de la préparation des plats, de la gestion de la cuisine et de la supervision de l’équipe de cuisine.
- Commis de cuisine : Aide le chef de cuisine dans la préparation des ingrédients, la mise en place et le nettoyage de la cuisine.
- Plongeur/plongeuse : Responsable du lavage de la vaisselle, de l’entretien de la cuisine et du support général en cuisine.
- Chef pâtissier/pâtissière : Spécialisé dans la préparation de desserts, pâtisseries et autres produits sucrés.
- Manager de restaurant : Responsable de la gestion globale du restaurant, y compris la supervision du personnel, la planification des opérations et la satisfaction des clients.
- Livreur/livreuse : Effectue les livraisons de repas à domicile ou au bureau.
- Barista : Expert dans la préparation du café, responsable de la machine à expresso et de la création de boissons à base de café.
- Hôte/hôtesse d’accueil : Accueil des clients, réservations, coordination des tables et fourniture d’informations sur le menu.
Retour d’expérience à Noosa (QLD)
Je m’appelle Nicolas, j’ai 32 ans, et j’ai passé ma plus belle année en Australie grâce au Working Holiday Visa. Nous étions déterminés, mon ex-copine et moi, à faire le tour du pays en road-trip avec notre van. Mais pour cela, il fallait parfois s’arrêter et travailler sur place pour pouvoir continuer notre aventure. J’ai fini par travailler dans la restauration à Noosa (Queensland), et je partage avec vous mon expérience.
Mon job au Bistrot C
Un collègue marseillais m’a informé qu’il recherchait quelqu’un pour faire la plonge dans le restaurant où il travaillait à Noosa, sur la Sunshine Coast (Queensland). Je n’avais jamais travaillé dans ce milieu, j’ai quand même postulé, car il fallait tout de même renflouer le compte en banque.
Il s’agissait du « Bistro C« sur Hasting Street, à Noosa. C’est un restaurant assez classe, avec des repas variés et réellement bons, et une terrasse qui donne sur la Noosa Main Beach.
Une semaine de « formation » avec mon nouveau binôme et collègue de travail Ace, un coréen super sympa, et me voilà autonome et plein de bonne volonté, et un joli contrat de 6 mois en poche et renouvelable.
Mes conditions de travail
Avec un contrat de 32 heures par semaine (de 18h à minuit), quelques heures supplémentaires par-ci par-là, j’arrivais à avoir en moyenne 600 dollars net (impôts déduits) par semaine. Je pouvais prendre un repas à emporter pour le lendemain midi pour ma copine et moi en plus du repas sur place. Une belle occasion pour économiser sur notre budget nourriture !
J’arrivais toujours 10 ou 15 minutes en avance. Mon travail consistait à faire la plonge, nettoyer les couverts, les ustensiles de cuisine (poêles, casseroles, marmites…). Le restaurant faisait entre 150 et 250 couverts par soir, il fallait donc être assez énergique et efficace. Et quand le restaurant fermait, un grand nettoyage complet de la cuisine devait être fait.
Au bout de deux semaines, le nouveau « frenchy » de l’équipe de cuisine, qui n’avais jamais travaillé dans un restaurant, était déjà intégré à l’équipe du fameux « Bistro C ». C’était une équipe avec un personnel cosmopolite, composé d’un chef balinais, un anglais, un américain, un thaïlandais, un coréen, des australiens et moi, qui représentait à leurs yeux toute la gastronomie de notre si beau pays.
Mon évolution vers le métier de commis
Plus le temps passait et plus l’équipe était contente de moi. Je commençais à préparer les repas en plus de faire la plonge, et cela me plaisait de plus en plus.
Ma nouvelle fonction de commis de cuisine me demandait pas mal de temps en cuisine. Le chef a dû prendre une autre personne à la plonge. J’ai dû former cette personne, il était assez sympa, c’était un autre coréen de 25 ans qui s’appelait Mike.
Une fois Mike formé, je me consacrais à la préparation des plats, 1 à 2h avant le rush de 20h. Généralement, je coupais les légumes et préparais les viandes. Je devais tout faire pour faciliter le plus possible le boulot des chefs pendant la période de rush.
Notre quotidien en van
Nous dormions dans notre van sur le parking de la plage, à l’écart du centre-ville. De petites habitudes se sont vite mises en place : une librairie avec le Wifi gratuit, des douches gratuites proche d’un Woolworths… Et de nombreuses balades dans le Parc National de Noosa !
Au bout de 3 mois, l’appel de la route se refait sentir. Nous avions pu remplir un peu le compte, j’allais donc devoir démissionner de mon poste. Cela me faisait un petit peu mal au cœur de quitter le Bistro C. Le chef a tenté de me dissuader afin que je reste plus longtemps en me faisant miroiter une possibilité de sponsorship. Mais je ne pouvais pas rester plus. Me revoilà donc reparti sur la route direction le Sud du pays avec une belle expérience en tête.
Mon Bilan
Même si vous n’avez pas d’expérience dans ce domaine, tentez quand même de postuler au moins pour de la plonge. Montrez que vous êtes motivé et que vous aimez travailler en équipe, ce n’est vraiment pas compliqué. Enfin, mettez en avant votre « french touch » si vous aimez cuisiner : cela peut être un vrai atout.
