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Devenir sauveteur d’animaux en Australie

NOS BONS PLANS
Devenir sauveteur d’animaux en Australie

Être sauveteur d’animaux en Australie est une expérience incroyable ! En plus de vivre au plus près de la faune locale australienne, vous apprendrez à vous occuper et à soigner les animaux sauvages. En bref, un job pas comme les autres !

Quel profil faut-il avoir pour devenir sauveteur d’animaux ?

Tout le monde (ou presque) peut devenir sauveteur bénévole ! Il faut simplement être passionné par les animaux, avoir envie d’apprendre et posséder un minimum de sérieux et de tact. Pour certaines associations, il sera nécessaire d’être majeur et ainsi détenir un véhicule personnel et un téléphone portable. Il faut aussi être prêt à s’engager pour une certaine durée et tenir son engagement.

Option 1 : rejoindre une association

Les sites internet d’organisations telles que Wildlife Victoria, Wildcare Australia ou encore Wires regorgent d’informations. Découvrez ici toutes les façons de vous impliquer dont le bénévolat. N’hésitez pas à les contacter directement et à regarder quotidiennement.

Parmi les plus actives :
Australian Wildlife
Wildlife Victoria
Foundation For National Parks & Wildlife
Wildcare Australia (QLD)
WIRES (Australian Wildlife Rescue Organisation) (NSW)

→ Pour devenir bénévole, remplissez un formulaire en ligne et payez parfois des frais d’inscription (environ $50), qui couvrent le kit de base : caisse de transport, gants, serviettes, etc.

Sites utiles :

Option 2 : faire du bénévolat dans un refuge (via Wwoofing ou HelpX)

La façon la plus accessible d’être en contact avec les animaux et de leur apporter votre aide, est de passer par un organisme tel que le Wwoofing ou le HelpX. En vous y inscrivant, vous aurez accès aux contacts de nombreux hôtes en Australie prêts à vous accueillir. Certains de ces hôtes gèrent des refuges animaliers, des zoos, des fermes, etc. En échange de demi-journées ou de journées de travail, le logement et la nourriture vous seront gracieusement offerts durant tout votre séjour.

Découvrez l’expérience de Pascal : J’ai travaillé dans une ferme de crocodiles en Australie

Comment trouver ?

Le bouche à oreille peut vous aider à trouver un refuge ou éventuellement des personnes qui accueillent des animaux blessés et s’en occupent (hors structures ou associations). Les pages Facebook sont aussi une bonne option. En effet, de nombreux backpackers publient des annonces de recherche de bénévoles suite à leur départ.
En outre, les associations peuvent aussi vous mettre en relation avec des refuges ou des centres de soins régionaux. Certains refuges recherchent de l’aide et proposent de vous joindre à eux via le Woofing ou le HelpX pour les aider à gérer leur centre.

Sites utiles :

Quels animaux sont secourus ?

L’Australie abrite une grande diversité d’animaux sauvages. De ce fait, de nombreuses espèces d’animaux peuvent être secourues dans l’ensemble des états et territoires du pays. Parmi cette multitude d’espèces, voici les types d’animaux les plus couramment secourus en Australie :

  • Les kangourous et wallabies : fréquemment heurtés par des véhicules
  • Koalas : déforestation, incendies
  • Les oiseaux (perroquets, cacatoès, émeus, etc)
  • Possums : accidents ou maladies. Certains sont retrouvés orphelins dans la nature et sont alors récupérés par les sauveteurs.
  • Les reptiles (serpents, lézards et tortues) : attaques d’animaux domestiques ou accidents de la route.
  • Dingos et autres animaux terrestres : blessures, conflits humains ou situations d’urgence.
  • Les animaux marins : phoques, otaries en cas d’échouage, de blessures ou de maladies. De même, les dauphins et les baleines peuvent être secourus lorsqu’ils sont pris au piège (dans des filets par exemple), blessés ou échoués.

Quelles missions pour les bénévoles ?

Généralement, l’une de vos missions principales sera de préparer la nourriture des animaux : faire les biberons pour les bébés ou alors couper les fruits et les légumes pour les adultes par exemple. Puis, vous les nourrirez ensuite plusieurs fois par jour.

L’autre grande mission des bénévoles est le nettoyage ! Nettoyage des animaux (si nécessaire) mais surtout de leur environnement (cages ou enclos). Vous serez amenés à enlever les déchets de nourriture restants mais particulièrement leurs excréments. Parallèlement à cela, il y a également le toilettage.

Enfin, le meilleur pour la fin : le chouchoutage ! Câlins et jeux avec les animaux.

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Peut-on aider sans s’engager ?

Oui ! Vous pouvez :

  • Faire un don ou parrainer un animal
  • Participer à des opérations de nettoyage ou de reforestation
  • Signaler un animal blessé (n° des hotlines par région)
  • Adopter des gestes responsables (rouler lentement, ne pas nourrir la faune, surveiller les animaux domestiques)

Protéger l’environnement

Une des meilleures façons de protéger les animaux sauvages est de préserver leur milieu naturel. Le premier geste pour aider est de ne pas laisser ses déchets dans la nature (lors de randonnées, d’une journée à la plage, etc.) et de recycler tout les matériaux possibles. Les mégots de cigarettes par exemple, et les déchets en plastique sont les détritus qui sont le plus souvent laissés dans la nature et donc ceux qui posent le plus problème !

Eviter tant que possible d’acheter des objets ou tout autre chose faits en plastique non réutilisable, et en particulier, tous ces fruits et légumes emballés dans des quantités inimaginables de plastiques ! Prendre ses propres sacs en tissu pour aller faire les courses, re-remplir ses bouteilles d’eau au lieu d’en acheter de nouvelles, apporter votre contenant personnel lorsque vous allez au café sont des gestes qui vous permettront de commencer à faire une différence pour le bien être de l’environnement !

Tous les étés d’énormes incendies ravagent des hectares de forêts, affectant par leur ampleur de nombreux animaux. C’est un problème récurrent. Il est bon de rappeler d’être particulièrement vigilant. Eviter de faire des feux et des barbecues dans la nature durant cette saison participe à la prévention de ces phénomènes, mais également être prudent et raisonnable et ne pas jeter de mégots de cigarettes sur le bord des routes ou lors de randonnées dans la nature.

Régulièrement, des campagnes de nettoyage des plages, des rivières et tous autres écosystèmes ont lieu. Il est possible d’obtenir des informations auprès des mairies et des centres de plongée sous-marine et de voile pour la partie aquatique. Mais sans devoir attendre que des opérations de grande ampleur aient lieu, il est toujours bénéfique de ramasser les déchets que l’on peut rencontrer en balade.

L’Australie est un pays où les ressources en eau se font rares durant certaines saisons. Un bon réflexe à avoir est de garder une bassine dans sa douche pour récupérer l’eau. Cela paraît peu à l’échelle d’une douche, mais la quantité est énorme si l’on calcule sur une année. De même, éviter de prendre des bains ou réduire ++ votre quota si vous n’en êtes pas capables. Pensez également à utiliser les fins de bouteilles ou de l’eau dont vous n’aurez pas l’utilité pour arroser vos plantes. Ne laissez pas non plus couler l’eau lorsque vous vous lavez les mains, les dents.

Protéger la faune

Le premier facteur des collisions est évidemment la vitesse des automobilistes. Respectez les limitations de vitesse ! Il est notamment important de rouler plus lentement au lever et coucher du soleil car c’est à ces heures que les animaux deviennent plus actifs et enclins à traverser les routes. Il est important d’ouvrir l’oeil et de penser aussi à votre sécurité. Car bien entendu, vous pouvez blesser (ou tuer) un animal, mais il peut arriver que vous aussi soyez victime dans un accident. Pensez aussi à votre véhicule et aux probables réparations qui pourraient vous coûter cher.

L’Australie est un pays incroyable pour la diversité de sa faune et justement parce que l’on peut y observer des animaux de près. Il est parfois dur de résister à la tentation de nourrir les animaux en liberté dans le seul et unique but de les voir encore de plus près. Ces gestes sont à bannir !!! En effet, ils créent une dépendance des animaux envers l’homme, et c’est à éviter à tout prix ! Dans certains cas extrêmes, les animaux deviennent incapables de se nourrir par eux-mêmes et/ou peuvent tomber malades (c’est par exemple le cas avec les canards qui ne peuvent digérer le pain). D’autre animaux sauvages comme le dingo voient leur comportement changer.

Une autre façon d’aider les animaux est d’appeler les organisations de protection de la faune sauvage lorsque l’on rencontre un animal blessé ou en danger. Ce petit geste vous prendre peu de temps et nécessitera peu d’efforts de votre part mais permettra peut être de sauver un animal d’une mort certaine. Grâce à votre geste, l’association enverra alors un bénévole dès que possible pour intervenir auprès de l’animal blessé ou en danger.

Les marsupiaux (wombats, kangourous, wallabys, possums et koalas)  transportent leurs petits dans leur poche ventrale pendant plusieurs mois. En cas d’accident, la mère qui se sent en danger peut éjecter le ou les petits pour essayer de les sauver. Si vous assister à un accident ou que vous en êtes témoin, il est important de regarder si le petit est encore dans le coin. Si c’est le cas et si vous en avez la possibilité, déposez le bébé chez un vétérinaire. Cela permettra sans doute de sauver l’animal orphelin dans le cas où sa mère serait décédée.

Dans certains cas lors d’une collision, même si le ou les petits ne sont pas éjectés, il est possible qu’ils soient encore vivants à l’intérieur de la poche de la mère. Vérifier les poches lorsque l’on observe des animaux morts au bord de la route est donc un bon réflexe à avoir. Si le petit refuse de lâcher prise, il ne faut pas insister et préférer déplacer la mère avec le petit à l’intérieur pour les emmener chez le vétérinaire. Les petits en dehors de la poche de leur mère peuvent facilement prendre froid. Il est donc important de les envelopper dans une serviette et des vêtements chauds.

Les marsupiaux dont la poche a déjà été vérifiée par des sauveteurs bénévoles reçoivent une croix à la peinture en bombe sur le flanc pour indiquer aux autres automobilistes qu’il n’est pas la peine de s’arrêter pour vérifier. Si vous ne vous sentez pas à l’aise pour vérifier vous-même si l’animal a un petit dans sa poche, appelez une organisation de secours ! Ils enverront un bénévole pour vérifier à votre place.

Au printemps, les oisillons apprennent à voler et sont souvent maladroits. Il n’est pas inhabituel d’en trouver à terre et de vouloir les aider. Bien que cela parte d’un bon sentiment, c’est un geste qui est souvent « inutile » (voire dangereux pour le bébé), à moins que l’animal soit clairement blessé ou en danger. Par exemple, certains animaux domestiques pourraient en faire leur repas… Généralement, les parents ne sont pas loin. Ils continuent à nourrir leur progéniture jusqu’à ce qu’ils deviennent assez forts pour voler et mieux vaut ne pas intervenir.

Pour ceux d’entre vous qui possèdent un jardin, une autre façon d’aider la faune est de laisser une coupelle ou une bassine d’eau à l’extérieur pour que les animaux déshydratés en période de sécheresse et de feux de forêt puissent accéder plus facilement à l’eau. Un dernier geste pour les personnes qui ont des animaux domestiques, est de les garder à l’intérieur la nuit, afin qu’il n’attaquent pas les animaux indigènes. Certains animaux natifs australiens souffrent énormément du problème des espèces introduites, comme les chats, les chiens et les renards. Beaucoup d’espèces locales sont actives la nuit et laisser vos animaux domestiques en liberté à ces heures engendrent un risque de poursuite, de blessures (par morsure) ou de décès. Les chats et chiens qui ont des clochettes sur leur collier sont aussi plus facilement détectables par les autres animaux.

Faire un don

Vous pouvez faire un don auprès d’une ou de plusieurs associations locales. Ce don peut être réalisé en direct ou alors sur le site internet de l’association. Vous pouvez aussi parrainer un animal tout en effectuant un don financier. Ce qui signifie que vous réaliser pas une mais deux bonnes actions ! En échange de ce parrainage, vous pouvez recevoir une photo de l’animal, des petits cadeaux, etc. Vous pouvez également choisir de planter un arbre qui est une excellente initiative.

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Infos utiles & insolites

  • Les joeys peuvent être retrouvés vivants dans la poche de leur mère morte sur la route
  • Une croix à la bombe sur le flanc d’un marsupial = poche déjà vérifiée
  • Les échidnés et ornithorynques sont des mammifères ovipares uniques au monde
  • Certains centres utilisent WhatsApp ou SMS pour coordonner les interventions.

Retour d’expérience : Elodie, sauveteuse pour Wildlife Victoria

Elodie, biologiste de formation, intervient principalement sur des sauvetages de possums et oiseaux à Melbourne. Elle reçoit des alertes par SMS, et choisit les missions selon ses disponibilités. Elle participe aussi aux tournées éducatives dans les écoles pour sensibiliser les enfants à la protection de la faune. Elle partage son temps entre sauvetage sur le terrain et soutien à une amie qui gère un centre de soins privé. Elle vous raconte ici son expérience en détail.

Mon rôle au sein de l’association

Je suis bénévole à l’association Wildlife Victoria qui s’occupe de coordonner un réseau de sauvetage pour les animaux natifs. Lorsque les membres du public appellent pour nous avertir qu’un animal est en danger, les opérateurs contactent les sauveteurs les plus proches pour qu’ils interviennent. Comme pour nos urgences médicales, plus l’intervention est rapide, plus l’animal a des chances de s’en sortir.

L’état de santé des animaux est évalué sur place. Le sauveteur décide de la marche à suivre pour assurer sa sécurité. L’association organise aussi des campagnes de prévention et des collectes de fonds.

Les tâches quotidiennes

Les gens décident eux-mêmes de leur emploi du temps. Certains sauveteurs sont très occupés et ne peuvent pas intervenir tous les jours. Nous avons un système de SMS. Lorsque nous sommes disponibles, nous envoyons un message pour l’indiquer au centre de tri des appels. Lorsque nous ne sommes plus disponibles, nous envoyons un nouveau message pour les avertir.

Entre temps, à chaque fois qu’un animal en danger est identifié dans un rayon autour de chez nous, nous recevons un message nous demandant s’il nous est possible d’intervenir. Si nous donnons une réponse positive, un message nous revient pour nous transmettre le numéro du cas et le numéro de téléphone de la personne qui a appelé. Cela nous permet de demander des informations complémentaires sur l’animal, sa localisation et son état de santé. Cela peu aussi nous permettre d’obtenir accès à leur propriété si l’animal se trouve dans une zone résidentielle.

La plupart du temps, j’interviens sur des sauvetages d’oiseaux et de possums. Je suis aussi vaccinée pour pouvoir travailler au contact des chauves-souris. Il faut acquérir plus d’expérience pour intervenir sur d’autres animaux plus gros comme les wombats, koalas et kangourous.

Lorsque nous intervenons, nous décidons s’il convient ou non d’amener l’animal chez le vétérinaire. Si l’animal est en assez bonne santé, nous pouvons décider de l’amener dans un centre de soins pour être réhabilité. Si l’animal est trop faible ou a des blessures trop étendues, il est généralement euthanasié. C’est la partie du travail la plus pénible.

Certains volontaires ne font pas de sauvetage, mais seulement du transport, par choix ou au début par manque d’expérience. Il s’agit d’aller chercher les animaux chez le vétérinaire pour les emmener aux centres de soins et refuges, ou bien du vétérinaire au site de relâchage.

J’interviens aussi dans les écoles quelques jours par mois pour éduquer les élèves. Le but est de leur faire comprendre l’importance de leur patrimoine naturel. Généralement, nous donnons une présentation générale sur les différents animaux qu’ils peuvent trouver près de chez eux. Ensuite, nous expliquons comment se passent les sauvetages. Ensuite, nous faisons des jeux avec eux sur ces thèmes. Ils doivent par exemple reconnaître certains animaux à partir de photos ou de sons. Un autre exercice est de déterminer si les animaux que nous leur montrons sont des animaux domestiques, natifs ou introduits.

Kangourou et son bébé en train de manger dans la nature australienne

Les conditions de travail

Les conditions de travail sont agréables car nous pouvons déterminer nos propres horaires. Il est toujours possible de solliciter le soutien de sauveteurs plus expérimentés. J’adapte mes sauvetages à mon emploi du temps. Parfois, je ne peux pas en faire pendant quelques semaines, et parfois j’en fais plusieurs par semaine.

De temps en temps, je vais aider une amie qui possède un « centre de soins ». Elle a généralement des kangourous, wallabys et possums, ainsi que des perroquets, lézards, chauves-souris et canards. Elle a souvent besoin d’aide pour nourrir les animaux. En effet, les joeys (bébés kangourous) ont besoin d’être nourris 4 à 5 fois par jour jusqu’au sevrage.

Il y a régulièrement des réunions d’entraide et de conseils dans l’association. Les nouveaux bénévoles reçoivent en général une formation d’un ou deux jours. Cette formation permet de savoir comment le système d’appel fonctionne et comment gérer les sauvetages. Les bénévoles comme moi, qui avaient déjà de l’expérience dans la manipulation des animaux peuvent faire une « formation accélérée ». Cette dernière ne couvre pas la partie technique du contact avec l’animal. Cela permet de commencer plus tôt, sans avoir à attendre l’organisation des week-ends de formation pour le reste des nouveaux volontaires.

Récapitulatif pratique

  • 📅 Délais : commencez les démarches au moins 2 semaines avant votre volontariat
  • 🌐 Langue : un bon niveau d’anglais est un plus
  • 🎁 Budget : certaines associations demandent une cotisation, d’autres offrent logement/nourriture via HelpX/Wwoof
  • 📍 Où ? Partout en Australie, selon votre zone (VIC, NSW, QLD, SA…)
  • 📞 Contacter : via les sites officiels, Facebook ou directement sur place
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