Le fruit picking est un terme large qui regroupe toutes les activités agricoles liées aux fruits et légumes en Australie. Beaucoup de backpackers travaillent dans ce domaine lors de leur PVT en Australie. En effet, que cela soit pour renflouer les caisses, vivre une expérience différente ou encore renouveler son visa, de nombreuses personnes connaîtront le fruit picking pendant leur séjour en Australie. On vous en dit plus sur le picking de tomates et pommes, notamment avec les expériences de Charlotte et Thomas.
Au sommaire
Le Fruit picking, c’est quoi ?
Le fruit picking en Australie fait référence à la récolte des fruits dans les exploitations agricoles. C’est un travail saisonnier populaire, souvent effectué par des PVtistes ou des étudiants à la recherche d’une expérience un peu différente. Les différents types de jobs de fruit picking comprennent la cueillette des fruits mais englobe aussi les jobs dans le packing (emballage) ou encore le planting, prunning. Travailler dans ces jobs permet de vivre une expérience en plein air, de gagner de l’argent, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la culture rurale australienne. C’est aussi un moyen de renouveler son PVT / WHV en Australie. En effet, si vous souhaitez faire une deuxième année de visa WHV, il vous faudra travailler 88 jours dans des jobs et régions éligibles. Et parmi les jobs éligibles, ceux dans le domaine agricoles sont les plus quotés auprès des voyageurs ! Sachez enfin que vous pouvez renouveler votre visa une troisième année. Pour cela, c’est alors 6 mois de jobs eligibles qu’il vous faudra faire pendant votre deuxième année !
A lire aussi : Renouveler son visa PVT en Australie – les jobs éligibles
Comment trouver un job dans le fruit picking ?
Il y plusieurs méthodes pour trouver un job dans le picking ! En voici quelques unes.
Le Guide des Backpackers – contacts de fermes
En téléchargeant gratuitement le Guide des Backpackers, vous aurez accès à plus de 700 contacts de fermes. L’avantage est qu’en contactant directement le fermier, vous aurez des réponses instantanées à vos questions. Il vous donnera des informations au sujet de la main d’œuvre qu’il recherche, de l’équipement nécessaire ainsi que de la date de récolte ainsi que sa durée approximative… Il pourra éventuellement vous orienter vers une/d’autres ferme(s).
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Passer par des agences spécialisées
Dans certaines villes, les fermiers travaillent avec des « contractors » ou recruteurs indépendants. Cela est souvent le cas dans les régions isolées où il n’y a pas forcément d’agences d’intérim. Si vous faites du porte à porte, il pourra arriver que l’on vous dise “pour le recrutement, nous passons par telle agence”. Si cela se reproduit plusieurs fois, il vous faudra alors entrer en contact avec l’agence pour espérer obtenir un job. Des agences d’intérim sont aussi présentes dans les villes (Madec, Skill Hire). Une bonne option pour trouver un job.
Le Porte à Porte
Le porte à porte est l’une des solutions les plus efficaces pour trouver un emploi. Encore faut il avoir un véhicule pour se déplacer ! En effet, les zones agricoles ne sont pas bien desservies, il est donc difficile d’utiliser les transports en commun. Dans tous les cas, les fermiers apprécieront de vous rencontrer avant de vous confier un travail. De même, le contact sera plus facile que par téléphone. Rendez-vous dans les fermes pendant les horaires de travail.
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Expérience de picking de tomates
Charlotte et Thomas sont un couple de jeunes backpackers voyageant en Australie. Cherchant un job dans le picking, ils nous racontent leurs expériences respectives. Charlotte a ainsi ramassé des tomates, tandis que son compagnon des pommes !
« Inscrite sur la liste des jobs du caravan park dans lequel je logeais, mon nom fut appelé quelques heures plus tard. Demain matin direction les champs de tomates ! D’après la propriétaire du caravan park, la cueillette des tomates commence juste donc c’est un long time job !
Le lendemain matin je rejoins l’équipe de picking : une anglaise, une japonaise, une estonienne et une taiwanaise… L’ambiance s’annonce sympa. Mon seau en main, j’entame le rang qui n’en finit plus ! Quelques conseils du fermier et c’est parti. Il y a un jour d’essai et si je fais l’affaire je reviens le lendemain. 8h plus tard, on rentre en tracteur au shed et le fermier me tend une bière et me dit « see you tomorrow? » « oh yeah!!! ». Je commence en janvier et devrais finir en avril… d’après mes calculs savants, les 88 jours sont « in the pocket » !
Voilà aujourd’hui 10 semaines que je passe 8h par jour dans les champs, le temps y est long et le travail plus ou moins répétitif. Au point où je rentre dans une phase d’aversion pour les tomates et la couleur rouge !
Même si ramasser des tomates n’est pas le plus dur des jobs, la monotonie des gestes est assez difficile… mais cela permet de renouveler mon visa donc je reste positive. »
Consultez la liste des jobs éligibles pour renouveler son WHV ainsi que les Régions éligibles
Expérience de picking de pommes
« Pour Thomas l’expérience est différente. La propriétaire du Caravan Park n’a pu lui trouver un job, car il y avait trop de garçons sur la liste d’attente. Il s’est donc inscrit au Work Force dans Stanthorpe. c’est une agence pour l’emploi spécialisée dans le picking et s’adressant essentiellement aux backpackers. On lui a offert un job pour faire du Apple thinning. C’est-à-dire nettoyer les pommiers en enlevant les pommes en trop. Cependant, c’est rémunéré à l’arbre !
Il avait été prévenu par le Work Force que les patrons et managers de cette ferme pouvaient être de vrais goujats et que la plupart des backpackers fuyaient au bout de quelques jours.
3 semaines passent, toujours au boulot malgré des superviseurs très c**. Les salaires augmentent de semaine en semaine. Thomas a bien pris le coup de main, et se rapproche sensiblement des salaires d’un emploi payé à l’heure.
Un matin, le fermier vient le voir et lui dit « c’est fini, rentre chez toi, on a plus de boulot… ». La saison du thinning était finie mais le manager n’a pas jugé utile de prévenir ses employés de la date de fin ! Il retourne donc au Work Force, pour demander un autre emploi. Comme il a été un des rare à tenir le coup dans cette ferme malgré l’ambiance et les conditions de travail, le Work Force lui dégotta une fois de plus un boulot dès le lendemain. Il commença alors le picking des pommes…payé à l’heure ! Une équipe super, une promotion en quelques jours en cueillant désormais depuis un cherry-picker et un emploi payé à l’heure qui dure plus de 4 mois, l’affaire est dans le sac !«
Conseil
Pour connaitre le salaire minimum légal pratiqué en Australie, n’hésitez pas à vous rendre sur le site du Fairwork.
Bonjour ! Je suis un jeune français désirant aller en Australie au moyen terme. Je suis pas très fort en anglais et j’aimerais partir faire de la culture de fruit en Australie.. comment ce situe le salaire ? Est ce convenable ? Vivable ? Bonne journée
Bonjour,
Pour travailler dans les fermes, un bon niveau d’anglais n’est pas nécessaire. Le minimum de compréhension sera suffisant. Pour ce qui est du salaire, en général vous travaillez 6 ou 7 jours par semaine (selon les industries), vous vivez en van ou chez le fermier contre loyer. Ainsi, vous pouvez facilement économiser pendant que vous travaillez. Assurez vous de toujours être payé au minimum légal (19.84$)Cheers
Bonjour
Mon niveau est un peu faible en anglais mais je peux comprendre à ma manière.Mon but , c est de travailler dans la ferme des fruits.
Bonjour,
Un bon niveau d’anglais n’est pas nécessaire pour travailler dans les fermes. Le tout est de comprendre les directives 🙂 Cheers